L’Algérie est un pays d’Afrique du Nord qui fait partie du Maghreb. Sa capitale, Alger, est située au nord, sur la côte méditerranéenne. Avec une superficie de 2 381 741 km², l'Algérie est le plus grand pays bordant la Méditerranée, et le deuxième plus étendu d'Afrique après le Soudan. Elle est bordée au nord par la mer Méditerranée sur une distance de 1 280 km. Elle partage des frontières terrestres au nord-est avec la Tunisie, à l'est avec la Libye, au sud avec le Niger et le Mali, au sud-ouest avec la Mauritanie et le territoire contesté du Sahara occidental, et à l’ouest avec le Maroc.
L’Algérie est membre de l'Organisation des Nations unies, de l’Union africaine et de la Ligue arabe depuis pratiquement son indépendance, en 1962. Elle intègre aussi l'OPEP en 1969. En février 1989, l'Algérie participe avec les autres États du Maghreb à la création de l'organisation de l’Union du Maghreb arabe.
La Constitution définit « l'Islam, l’Arabité et l’Amazighité » comme « composantes fondamentales » de l'identité du peuple algérien et le pays comme « terre d’Islam, partie intégrante du Grand Maghreb, méditerranéen et africain. ».
Langue officielle : Arabe classique
Le Tamazight ou "langue berbère" est langue nationale depuis 2002
La guerre d'Algérie (appelée également révolution algérienne en Algérie) se déroule de 1954 à 1962 et débouche sur l'indépendance de l'Algérie, colonie française de 1832 à 1848, puis partie intégrante du territoire de la République.
Cette guerre oppose l'armée française à une guérilla. La doctrine de la guerre révolutionnaire, mettant en œuvre l'arme psychologique est rejetée par le commandement. Elle oppose l'armée française, faisant cohabiter commandos de troupes d'élites (parachutistes, légionnaires), forces de maintien de l'ordre (gardes mobiles, CRS), appelés du contingent et supplétifs indigènes (harkis, moghaznis) aux troupes indépendantistes de l'Armée de libération nationale (ALN), branche armée du Front de libération nationale (FLN) d'encadrement politico-administratif (Conseil national de la révolution). Elle se double d'une guerre civile et idéologique au sein des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée. Côté algérien, elle se traduit par une lutte de pouvoir qui voit poindre la victoire du FLN sur les partis algériens rivaux, notamment le MNA (Mouvement national algérien) et par une campagne de répression contre les harkis soutenant le statu quo du rattachement de l'Algérie à la République française. Par ailleurs, elle suscite côté français l'affrontement entre une minorité active hostile à sa poursuite (mouvement pacifiste), une seconde favorable à la révolution (les « porteurs de valises »), et une troisième ralliée au slogan de l'« Algérie française » (Front Algérie Française, Jeune Nation, OAS).
Cette guerre s'achève à la fois sur la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962 lors d'une allocution télévisée du général de Gaulle , suite au référendum d'autodétermination du 1er juillet prévu par les accords d'Évian du 18 mars 1962, sur la naissance de la République algérienne le 25 septembre et sur le départ du million de Français vivant en Algérie
Les villes d'Algérie Oran (arabe : وهران, Ouahrân (Wahran), signifiant « deux lions ») surnommée El Bahia (« la radieuse »), est une ville portuaire du nord-ouest de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom sur le golfe d'Oran.
Oran est située au fond d'une baie ouverte au nord et dominée directement à l'ouest par la montagne de l'Aïdour (Murdjajo), d'une hauteur de 375 m, ainsi que par le plateau de Moulay Abdelkader al-Jilani (Moul el Meida). L'agglomération s'étale de part et d'autre du ravin de l'oued Rhi, maintenant couvert.
Située à 432 km de la capitale Alger, Oran est la deuxième ville d'Algérie et compte aujourd'hui environ 897 700 habitants (1 700 000 environ habitants dans l'agglomération). Oran est un pôle industriel (zones industrielles d'Arzew, Hassi Ameur, Bethioua, etc.) et universitaire (Université d'Oran, Université des sciences et de la technologie, faculté de médecine, etc.).
Annaba (en arabe عنابة) (ancienne Bône) est une des principales villes d'Algérie.
Annaba est l'une des plus anciennes cités de l'Algérie, fondée en 1295 avant J.-C., connue sous les noms successifs d'Ubon, Hippo Regius, Hippone, Bouna, Bled El Aneb, Bône, et enfin, Annaba.
Autrefois on l'appelait Bilad Al Unnâb, c'est-à-dire la ville des jujubes, à cause de la grande abondance de ce fruit en cet endroit.
Elle est située à l'extrême nord-est de l'Algérie, entre le fleuve Seybouse et la frontière tunisienne, distante d'une centaine de kilomètres, dans la wilaya d'Annaba.
C'est la quatrième ville d'Algérie en nombre d'habitants, après la capitale Alger, Oran et Constantine, avec environ 360 000 habitants dans son agglomération en 1998, dits Annabis (également appelés Bônois et Bônoises).
Constantine : Qasentina, قسنطينة), aussi appelée la « ville des ponts suspendus » ou bien « ville des aigles », est une ville du nord-est de l'Algérie, peuplée de plus de 540 000 habitants (1 000 000 agglomération). Importante ville Phénicienne, numide, puis romaine, elle a été détruite en 311 par Maxence et Domitius Alexander. Elle fut reconstruite peu après par Constantin Ier, qui lui a laissé son nom.
Ville du malouf la celebre musique arabo-andalouse, et des oulémas (les savants), chef-lieu de la wilaya du même nom, elle est la capitale de l'est du pays et la troisième ville en Algérie, après Alger et Oran
Médéa (arabe: المدية) est l'une des plus importantes villes d'Algérie, située à 80 km au sud-ouest d’Alger, sur les hauts plateaux qui ferment la vallée de la Mitidja.
Médéa serait l'ancienne station romaine de Medix ou ad Médias, ainsi appelée parce qu'elle était à égale distance de Tirinadi (Berrouaghia) et de Sufnsar (Amoura).Médéa était la capitale du Titteri ; un bey, adjoint du Dey d’Alger, y résidait. Le beylik du Titteri (chef-lieu Médéa) a été institué en 1548. Le dernier bey Mostéfa Boumezrag le dirigea de 1819 à 1830, date de l’arrivée des Français. En 1837, après le traité de la Tafna, Abd El-Kader en fit une de ses capitales.
Sa population est de 122 000 habitants. C'est la capitale de la wilaya qui porte le même nom.
Ville riante, assise au milieu des vergers et vignobles réputés. Beylik du Titteri, Médéa garda le nom latin de « Lambdia ».
Tlemcen, considérée par ses habitants et par Si Kaddour Benghabrit comme la "Perle du Maghreb", est une métropole du Nord-Ouest de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya de Tlemcen elle est on frontiere dirécte avec le Maroc.
Deuxième ville de l'Oranie, fière de son passé glorieux et prospère, de ses monuments et ses faubourgs hispano-mauresques, de ses sites naturels, c'est une "Ville d'Art et d'Histoire" comme l'a dénommée Georges Marçais.
Située dans l'arrière-pays, au cœur d'une région de vignes et de culture d'oliviers, elle est réputée pour ses cuirs, ses tapisseries et son industrie textile. Les influences culturelles berbères, arabes, turques et françaises de l'époque coloniale en ont fait un haut lieu du tourisme.
L'agglomération de Tlemcen compte près de 900 000 habitants.
Kabylie est une région montagneuse (entourée de plaines et par la mer) du nord de l'Algérie, son nom viendrait de l'arabe al-Qabā'il pluriel de Qabila qui signifie "confédération" (qui donna le mot berbère taqbilt), confédérations de tribus déjà mentionnées dans l'antiquité sous un nom proche : Cabales. Pour l'historien Ibn Khaldoun, elle représente la portion du territoire qui s'appelait "la province de Bougie" ; ce que les anciens kabyles appelaient Tamawya taqbaylit ou tamawya tout court, "fédération kabyle". Actuellement ses habitants l'appellent « Tamurt n Leqvayel » (La terre des Kabyles).
La population de Kabylie est estimée à plus de 7 millions. La région est donc très densément peuplée, et le taux dépasse souvent les 250 hab./km2. Un nombre important de Kabyles vit dans le reste du pays (notamment à Alger où ils représentent plus de la moitié de la population) et à l'étranger (France et Europe et au Canada. Les Kabyles sont un peuple berbère, et parlent le kabyle (taqbaylit), une variante du berbère (tamazight). Ils représentent le deuxième groupe berbérophone après les Chleuhs du Maroc.
Akfadou est une commune de Kabylie en Algérie, culminant entre 800 et 1 700 mètres d'altitude. Elle dépend de la daïra de Chemini située dans la wilaya de Béjaïa.
L'Akfadou est un grand versant orienté vers l'est et faisant face à la vallée de la Soummam. Il fait office de point de jonction entre la haute et la basse kabylie. La commune est située dans un renfoncement de cette chaîne reliant le Djurdjura au Mont Gouraya.
Le plus haut sommet sur lequel est implantée actuellement la station de la TDA (ex-RTA) atteint 1623 m. Azrou Taghat culmine, quant à lui, à 1 542 m d'altitude. La neige y est abondante en saison froide et les pluies dépassent 2 000 mm par an.
Les limites :
au Nord, par la Daïra d’Adékar
à l'Est, par les communes de Tifra et Tinebdar ;
au Sud par, les communes de Tibane, Souk-Oufella et Chemini ;
et à l'Ouest par la Wilaya de Tizi-Ouzou.
La commune est composée de 14 villages : Ait Allouane, Ait Amara, Ait Saada, Aourir, Farhoun, Ilbaten, Imaghdacene, Khlil, Mezouara, Rezag, Tagroudja, Tapunt, Taourirt, Tizemourine, Ziwi. Le nouveau centre administratif est situé à Tiniri.
Le village le plus haut perché est Imaghdacene dont l'altitude atteint les 1100 m. Quant au plus bas village, soit Tapount, il est à 620 m.
Tamanrasset ( arabe: ولاية تمنراست ) est un département algérien.
Bien qu'étant située en plein Sahara, Tamanrasset voit son climat modifié par son altitude et bénéficie donc de températures moins élevées que les régions voisines. Située dans le centre du Hoggar, Tamanrasset, à 1400 mètres d'altitude, bénéficie d'un climat tempéré et sec, les températures oscillant entre -8 degrés et 35 degrés Celsius.
Elle est divisée en sept daïras : (Tamanrasset, In Guezzam, Tin Zaouatine In Salah,(tazrouk),(silet),(in ghar)